Signature du contrat de mandat au Portefeuille de la RDC : Jean-Lucien Bussa attend de mandataires publics des résultats concrets et palpables
Il s’est tenu ce Mercredi 24 juillet à l’Hôtel Hilton, la signature des contrats de mandat entreEtat l’État-actionnaire et les Mandataires de l’État dans les entreprises du portefeuille, convoquée par le Ministre Jean-Lucien Bussa, qui a connu la participation de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Plus de 200 mandataires ont pris part à cette activité qui a pour but de responsabiliser les animateurs des entreprises, établissements et services publics face à l’engagement de contribuer substantiellement à la croissance et à la diversification de l’économie de notre pays, au développement social, à la création des emplois et au budget de l’EtatEtat tel que le conçoit Jean-Lucien Bussa.
« L’importance et la diversité de secteur qu’elles couvrent démontrent l’intérêt, le rôle et la place de ces dernières dans la chaîne de production, de transformation, d’approvisionnement et de distribution des biens et services nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des citoyens » déclare le Ministre Jean-Lucien Bussa qui définit le rôle majeur que doivent jouer les entreprises sous son gouverne.
Le Portefeuille, plus jamais comme avant
Le patron du portefeuille congolais rappel que « l’Etat actionnaire détient des actions et dispose d’un patrimoine important dans les secteurs minier, des ressources hydrauliques et électricités, de transports et voies de communication, des finances, de l’Agriculture, de l’industrie, des Postes et télécommunications, et des autres services »
Depuis quelques années le ministère du portefeuille manquait à sa tête un manager qui pouvait bien cerner les problèmes que vivent les entreprises publiques afin de porter des solutions adéquates.
« Les immenses potentialités dont le pays dispose dans ces différents secteurs tardent, depuis plusieurs décennies, à être transformées en véritables richesses à cause, entre autres des contraintes structurelles et en particulier de la mauvaise gouvernance, l’absence criante de la culture de gestion axée sur les résultats et le manque de suivi et évaluation, avec à la clé l’absence de la sanction positive ou négative selon le cas. Tous les rapports en ma possession confirment la persistance de cet état des choses. Le problème de gouvernance, comme celui de la gestion demeurent préoccupants, et les cas sont légions » décrit le Ministre.
Il est à noter que la signature de contrat de mandat amorce un processus dont les directives assignées amèneront à renforcer la bonne gouvernance, à améliorer la gestion des entreprises, à les inscrire dans la dynamique de production des biens et services, à créer et à redistribuer la richesse.
« Vous êtes donc appelés à moderniser les outils de gestion et à assurer la transformation digitale et de se doter des nouveaux modèles économiques susceptibles de faire jouer aux entreprises du portefeuille de l’Etat leur véritable rôle en tant qu’épine dorsale de l’économie congolaise » exige Bussa.
Pour ce faire, devant la Première Ministre, Jean-Lucien Bussa déclare que ce « contrat de mandat » oblige au Gouvernement à accompagner de façon volontariste et efficace ce pan important de l’ économie contrôlé par l’Etat.
Au Gouvernement d’assurer :
- la sécurisation des entreprises publiques et établissements publics face aux saisies abusives et démesurées de leurs avoirs dans les banques;
- la nécessité d’équilibrer la conquête des marchés nationaux par les entreprises du portefeuille de l’Etat, les établissements et services publics, en vue d’optimiser leurs opérations et augmenter les parts du marché dans leurs secteurs d’activités respectifs;
- la mise en place d’une Commission pour proposer des mesures d’assainissement de l’endettement des entreprises du portefeuille de l’État et des établissements et services publics.
Composé de 23 articles, le contrat de mandat signé fixe la durée du mandat et détermine les droits et obligations de chaque partie du contrat notamment entre les mandataires et le ministère du portefeuille.