15e Anniversaire du USGSRSG : Denise Nyakeru veut repousser très loin les mauvais souvenirs des femmes victimes des violences
La Première dame de la République Démocratique du Congo, Dénise Nyakeru Tshisekedi a porté la voix des femmes congolaises victimes des violences sexuelles, ce Mercredi 23 octobre 2024 au 15eme Anniversaire du Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire Général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, USGSRSG en sigle qui s’est tenue au siège des Nations Unies.
Aujourd’hui plus que jamais, notre devoir est d’agir. Élevons nos voix pour briser l’un des plus grands silences de l’humanité : les violences sexuelles.
Dénise Nyakeru a remercié Madame Pramilla Patten la représentante spéciale d’USGSRSG pour son soutien dans la dénonciation des cas de viol en RDC, pays agressé ce jour dans sa partie Est.
« J’ai eu l’honneur de participer à la commémoration du 15ème anniversaire du mandat de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies sur les violences sexuelles en période de conflit. J’exprime ma profonde gratitude à ma sœur Pramilla Patten (@USGSRSGPatten) pour son dévouement et son soutien constant à cette cause essentielle » a t-elle déclaré.
Dénise Nyakeru a salué les efforts du « Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des Victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité » (FONAREV RDC) qui a accompagné ces victimes qui hier étaient délaissées et désespérées.
« Comme je l’ai souligné dans mon intervention, ce moment reconnaît les progrès accomplis tout en rappelant les défis qui persistent dans l’éradication de la violence sexuelle utilisée comme arme de guerre. Ce mandat a offert une voix aux survivantes et mobilisé une réponse internationalement cohérente à ces crimes. Des initiatives comme le FONAREV en sont la preuve » a t-elle souligné.
Toujours soucieuse de la cause de la femme congolaise, Dénise Nyakeru s’affiche très préoccupée du sort de celles qui sont victimes de violences sexuelles considérées comme une arme utilisée par les belligérants pour donner un châtiment aux pauvres femmes sans défense.
« Chers survivantes : depuis 15 ans, vous n’êtes plus seuls, et vous ne le serez jamais. Nous continuerons à porter votre voix et à œuvrer pour que ces violences deviennent un souvenir lointain » a garanti l’épouse du Chef de l’État congolais.
Signalons qu’à ces jours, plus de 612 millions de femmes et de filles vivent dans des situations de conflit, notamment au Soudan, en Ukraine, à Gaza, au Myanmar, en République démocratique du Congo et en Haïti.