Julien Paluku forge des partenariats économiques stratégiques avec les entreprises américaines et la diaspora congolaise en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies
En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU à New York, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a signé cinq mémorandums d’entente avec des entreprises américaines et le Forum des Intellectuels Congolais de l’Étranger (FICE). Ces accords ouvrent une nouvelle ère de coopération économique axée sur l’innovation, la durabilité et la création d’emplois en République Démocratique du Congo.
Article rédigé par Éric Kamba, géostratège et analyste politique.
En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a procédé, lundi, à la signature de cinq mémorandums d’entente (MoU) avec plusieurs entreprises américaines et des structures issues de la diaspora congolaise regroupées au sein du Forum des Intellectuels Congolais de l’Étranger (FICE).
Ces accords marquent une étape importante dans la consolidation des partenariats économiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis, et ouvrent de nouvelles perspectives dans divers secteurs stratégiques, notamment l’aéronautique, l’inclusion financière, le gaz, le business consulting et la formation en entrepreneuriat et management.
Parmi les projets phares présentés lors de cette rencontre, M. Serge R. Wankombe, principal associé du Romulus Group, a captivé l’audience avec une initiative novatrice intitulée “Climate Change Mitigation and Gas Storage Capacity Enhancement in the DRC.”
Ce projet, centré sur la réduction des effets du changement climatique et l’amélioration des capacités de stockage du gaz en République Démocratique du Congo, vise à renforcer la résilience énergétique nationale tout en soutenant la transition vers une économie verte et durable.
Selon les experts, cette initiative présente un double impact majeur :
Sur le plan environnemental, elle contribuera à la réduction des émissions nocives et à une meilleure gestion des ressources énergétiques ;
Sur le plan socio-économique, elle devrait créer plus de 10 000 emplois directs et indirects, améliorer les conditions de vie des populations locales et stimuler la consommation nationale grâce à une disponibilité accrue du gaz.
Le projet bénéficie déjà de l’intérêt manifeste de plusieurs institutions financières américaines, prêtes à s’engager dans son financement dès réception de la lettre officielle de soutien du gouvernement congolais. Cette étape est essentielle pour débloquer les fonds internationaux et lancer la mise en œuvre du projet à grande échelle.
En soutenant cette initiative, le gouvernement congolais réaffirmerait son engagement en faveur de l’industrialisation durable, de la valorisation du capital humain congolais et du renforcement des partenariats économiques avec la diaspora et les acteurs privés internationaux.
Ce projet représente une opportunité concrète de transformer les défis climatiques en leviers de croissance économique, tout en positionnant la RDC comme un acteur stratégique de la transition énergétique mondiale.
