Rapatriement du siège de l’UAT à Kinshasa : Le secrétaire général John Omo de nouveau reçu par Kibassa Maliba
Après leur rencontre du mois de juin 2022 à Washington où ils avaient abordé la question liée au rapatriement du siège de l’union africaine des télécommunications en RDC, le secrétaire général de l’UAT a de nouveau été reçu mercredi 29 mars 2023 par Augustin Kibassa Maliba à son cabinet de travail à Kinshasa. Au menu de leurs échanges, toujours la question liée au rapatriement du siège de l’UAT en RDC.
…Comme vous venez donc de le souligner, le siège de l’Union africaine des Télécommunications est normalement la République Démocratique du Congo, certes que temporairement nous sommes à Nairobi. À cause de certains défis politiques il y a presque 25 ans la conférence de (pionnier potentiel de télécommunication) à travers donc ses ministres avait décidé donc de transférer le siège temporairement à Nairobi au Kenya. Depuis lors, je veux dire donc depuis 25 ans, l’Union est toujours passée à Nairobi de façon temporaire, comme vous venez donc de le souligner à titre de développement, le gouvernement de la République Démocratique du Congo, a non seulement manifesté l’intérêt mais a marqué son engagement à faire donc de retourner le siège à Kinshasa, en République Démocratique du Congo
a expliqué John Omo.
À l’en croire, « depuis lors, il y a eu effectivement beaucoup d’échanges avec le gouvernement, à travers donc son excellence Monsieur le ministre dans le cadre de transfert donc du siège, conformément aux conditions posées par la conférence ( pionnier potentiel) ».
John Omo a fait savoir que « les trois conditions qui ont été posées c’est la ratification de la constitution et la convention qui en fait, constituent une nouvelle version de la constitution ».
Comme vous pouvez donc le constater, la République Démocratique du Congo fait partie donc des pays fondateurs de l’Union dont c’est juste la ratification de la constitution. La deuxième condition posée, par la conférence (des pionniers potentiels) c’était donc l’apurement de tous ses arriérés c’est donc ce que la République Démocratique du Congo a fait. Et troisième condition, c’est la mise en œuvre de dispositions pertinentes pour le transfert effectif du siège, parce que comme vous le constatez il y aura donc nécessité de bureaux, des résidences de tous ces bureaux là, effectivement c’est ce que nous venons donc de discuter avec son excellence Monsieur le ministre
a renchéri le secrétaire général de l’UAT.
Cependant, il a annoncé que « la question relative au paiement des arriérés, c’est une question donc déjà réglée, nous profitons donc de cette occasion pour exprimer notre gratitude à l’endroit donc du gouvernement de la République ».
Et aujourd’hui, nous avons donc discuté sur deux sujets : d’abord la ratification de la constitution et convention et la mise en place des dispositions nécessaires pour le transfert effectif du siège. Oui de cet échange avec son excellence Monsieur le ministre, nous exprimons notre satisfaction, satisfaction parce que nous avons constaté qu’il y a eu des progrès mais des dispositions vraiment nécessaires et pertinentes qui ont été mises en œuvre par le gouvernement et aujourd’hui normalement si les choses se passent comme prévu tel que rapporté par le ministre, notamment
a-t-il souligné.
Pour John Omo, « on aurait dû partir avec une copie de l’instrument de ratification par la République Démocratique du Congo, mais si les choses se passent comme prévu normalement au plus tard la semaine prochaine sera la chose faite ».
En ce qui concerne les dispositions à prendre pour le transfert effectif de siège, en tout cas nous avons donc convenu avec le ministre ensemble avec d’autres autorités notamment du secteur postal et télécommunication, nous allons effectuer quelques visites donc des locaux et de matérialiser notre discussion. Donc le secrétaire général saisi, l’opportunité pour remercier le gouvernement donc de la République Démocratique du Congo et aussi le corps de presse
a-t-il conclu.
Pour rappel, le siège de l’UAT avait été déplacé de Kinshasa pour Nairobi vers 1998 suite à l’instabilité politique créée après l’entrée de Mzee Laurent-Désiré Kabila marquant ainsi la fin du règne de Joseph-Désiré Mobutu.
CP