RDC : « il devient urgent de faire un diagnostic sans complaisance des maux qui rongent notre justice » (Gouvernement)
Le ministre d’État en charge de la Justice et garde des Sceaux a, au cours de la neuvième réunion ordinaire du Conseil des ministres présidée vendredi à la Cité de l’Union Africaine par Judith Sumimwa Tuluka, annoncé l’organisation des États généraux de la justice.
Ces États généraux de la justice auront comme thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? »
« Au cours de ces assises, il sera question d’évaluer le niveau de mise en œuvre des derniers États généraux de la justice qui s’étaient tenus en 2015 tout en formulant des actions concrètes au regard de l’état actuel de la justice », souligne Patrice Muyaya lors du compte rendu de la réunion du Conseil des ministres.
Le ministre de la Communication indique que Constant Mutamba attend engager un processus de réforme partagé par tous les acteurs à l’issue des États généraux de la justice.
« Face à ce triste constat partagé par tous les acteurs, il devient urgent de faire un diagnostic sans complaisance des maux qui rongent notre justice afin de lui administrer une thérapie de choc à travers des réformes profondes. Conscient du rôle majeur de la justice dans la stabilité des institutions et la consolidation de la paix, il entend engager un processus de réforme partagé par tous les acteurs à l’issue des États généraux de la justice », indique Patrice Muyaya lors du compte rendu de la réunion du Conseil des ministres.
Les États généraux de la justice vont se dérouler en deux phases, dont l’organisation préalable des consultations populaires à travers les provinces regroupées en pôles en vue d’impliquer tous les acteurs à la base ; les travaux en sessions plénières et en commissions spécialisées.
Constant Mutamba a reçu la mission de redresser le secteur de la justice qualifiée de malade par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.