« Corneille Nangaa : la Désillusion par trois faits marquants en une semaine » [Tribune de T. Monsenepwo]

Il est des personnes qui savent évaluer la situation et prendre la décision d’arrêter avant que l’inévitable ne se produise. Malheureusement, Corneille Nangaa, le patron barbu de l’Alliance Fleuve Congo, n’en fait pas partie. Il fait partie de ceux qui pensent que même quand tout est perdu, il reste encore un espoir, même sombre. Mais l’espoir de quoi ? Mais cette fois-ci, la réalité l’a rattrapé.
Nangaa, qui se voyait déjà comme le chef des plaines de Rutshuru, a été désillusionné en l’espace d’une semaine par trois faits marquants.
Acte 1 : L’Échec du Dialogue
Le premier coup est venu de l’échec de ses espoirs de dialogue direct avec Kinshasa. Espérant ouvrir des négociations, il a précipité quatre de ses lieutenants perroquets à Kampala, dans l’espoir d’y rencontrer un envoyé de Kinshasa. Cependant, cet espoir s’est évanoui comme une illusion d’oasis dans le désert.
Le Président de la République a été clair : il ne perdrait pas son temps à parler avec des marionnettes, préférant s’adresser directement au marionnettiste, Paul Kagame.
Acte 2 : La Justice en Marche
Le deuxième coup est venu du ministre d’état, ministre de la Justice, qui a répondu à la clameur publique en soutenant l’ouverture d’un procès contre Nangaa et ses alliés.
Les preuves présentées laissent peu de doutes sur l’issue : une condamnation des criminels et une demande d’arrestation immédiate qui sera envoyée à Interpol et aux pays amis de la RDC. Une fois condamnés, les accusés seront confinés dans ce qu’ils osent appeler territoire libéré, où nos compatriotes vivent un véritable cauchemar.
Acte 3 : Les Sanctions Américaines
Le troisième coup, le plus inattendu et apparemment le plus douloureux pour ce rebelle à la barbe de père noel, est venu des États-Unis. La tribune publiée hier par Nangaa sur le réseau X exprime son désarroi le plus total, pour ne pas dire un cri d’agonie.
Il implore les États-Unis de revoir leur décision, qui n’est en réalité que le résultat de la diplomatie proactive de Félix Tshisekedi. La peur s’installe parmi ses partisans.
Leurs casques antiballes vissés à jamais sur leurs têtes et leurs gilets pare-balles en mauvaise taille, qu’ils portent même dans des situations banales, montrent leur manque de confiance en Kagame, leur patron, qui pourrait les sacrifier à tout moment, et en leurs propres chefs militaires les RDF, qui les surveillent étroitement. Ils oublient que pour Kagame, ils ne sont que des chevaux de Troie sans valeur aucune. Ils ne sont que le visage congolais qu’il a voulu faire porter à une énieme agression sauvage et purement et simplement lucrative.
Des faire valoir qui ne comprennent pas qu’ils sont et seront conjugués au passé comme bosco tangada oublié à cpi, ou encore kunda batware perdu et rabougri à Kigali. C’est le modus operandi du dictateur du Rwanda. Vous utilisez et ensuite, comme du clinex , vous jeter dans la poubelle du temps et de l’histoire.
C’est ce qui attend nangaa et ses complices. Avec en prime, le malheur d’avoir été des hommes par qui la mort est arrivé en RDC.
Je me souviens que Nangaa, qui avait déjà porté la malédiction d’un chef coutumier du Maindombe en 2018, après les législatives chaotiques organisées via une Ceni qu’il dirigeait en dictature, avance, tête baissée, vers ce sort inéluctable qui lui avait été promis.
La désillusion est totale pour cet homme qui croyait encore en un espoir tout aussi illusoire.
Tribune de Jean Thierry Monsenepwo, cadre communicateur de l’Union Sacrée de la Nation.