Epidémie du Monkey Pox : La RDC enregistre 14.091 cas avec 3,6% de létalité

Lors de la neuvième réunion du conseil des ministres présidée vendredi à la cité de l’Union Africaine par Judith Sumimwa Tuluka, le ministre de la Santé publique, Samuel Roger Kamba, a informé que la RDC a déjà enregistré 14.091 cas suspects, dont 51 décès, soit une létalité de 3,6 %.

Le ministre de la santé a souligné qu’une tendance haussière du nombre de cas a été constatée dans les zones de santé des provinces atteintes (23/26 provinces). La présence de deux types de transmissions est signalée : habituelle (animal-homme) à l’Ouest et sexuelle à l’Est (Kamituga, Bukavu, Goma), et une forte morbimortalité à l’Ouest entre 310 %, particulièrement chez les enfants.

Les provinces les plus touchées par l’épidémie de Monkey Pox sont l’Équateur, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Sud-Ubangi, la Tshuapa, le Sankuru, la Mongala et la Tshopo.

Selon Patrick Muyaya, ministre de la Communication, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, a évoqué les actions en cours, parmi lesquelles : la prise en charge médicale gratuite des cas de Mpox, le suivi des contacts avec les zones de santé respectives ; la promotion de la surveillance à base communautaire ; le renforcement de la sensibilisation de la communauté pour le changement de comportement ; le lancement du processus d’acquisition des vaccins en cours ; le renforcement de la surveillance aux points d’entrée (PoE) et points de contrôle (PoC) ; la validation du plan national stratégique de vaccination Mpox en RDC ; le déploiement de kits de prélèvement au Nord-Kivu et au Sud-Kivu ; la mobilisation des ressources financières auprès du gouvernement et des partenaires.

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Le virus de la variole du singe a été découvert pour la première fois au Danemark en 1958. Cette maladie se transmet par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses de singes ou de rongeurs sauvages infectés. La consommation de gibier insuffisamment cuit est également considérée comme un risque possible.

Le 14 août dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré l’épidémie de Monkey Pox une urgence sanitaire mondiale.

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