Exclusif : Voici les 10 questions qui résument les préoccupations majeures des congolais face au Gouvernement actuel (Éric Kamba)
«Quelques questions auxquelles le Gouvernement Congolais doit répondre» Éric KAMBA, Coordonnateur de l’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA)
Si nous voulons vraiment le changement que nous méritons dans notre pays, changer la manière de gérer la chose publique, et terminer la guerre à l’Est, il ne nous suffit pas seulement de parler de nos agresseurs, nous devons aussi porter un regard introspectif sur nous même, c’est à dire, évaluer la gestion de nos décideurs politiques qui prennent des décisions à notre place, lesquelles décisions concernent nos vies.
Puisque nous votons ces dirigeants, nous devons de leur demander des comptes. Si nous ne le faisons pas, nous souffrirons les conséquences de leur incompétence et cupidité.
C’est cela l’activisme qui constitue le moteur d’un véritable changement. C’est ainsi que cet audit interne de nos dirigeants que nous nous proposons de conduire va s’articuler autour des questions suivantes :
- Le peuple Congolais veut savoir ce que le gouvernement Congolais dit quand le président Kagame, toute honte bue, réclame les terres au Congo.
- Quand la Monusco cherche à s’interférer dans les affaires intérieures de l’État congolais, concernant le processus législatif. La RDC qui est pourtant un état souverain.
- Quand le Président Emmanuel Macron a le courage de traiter le gouvernement Congolais d’être désorganisé et incapable de se gérer et finir la guerre à l’est.
- Quand le Sénateur Américain de l’état d’Arkansas déclare que les zones occupées par le rebelle de M23 doivent être données un autre statut par L’ONU, car l’armée Congolaise ne saura plus les récupérer.
- Que dire de l’impunité qui bat son plein? les cas de vital Kamhere et Matata ponyo.
En effet, après son détournement des deniers publics, Kamerhe s’est vu récompensé d’un poste ministériel. Matata ponyo n’est pas toujours jugé, après un détournement de plus de 200,000.000 de dollars. - Quand le président kenyan, considéré à tort comme « frère ou ami » par les autorités Congolaises, ne cache pas ses intentions malsaines dans un discours ou il soutient les déclarations « idiotes » de Paul Kagame en questionnant la conférence de berlin au sujet des partages des frontières en Afrique.
- Et pourquoi jusqu’à ce jour, la RDC fait encore partie de l’EAC qui ne fait rien pour ramener la paix au Congo ? Doit on attendre que la Balkanisation du pays soit officielle ?
- Le Congo compte 100 millions d’habitants, pourquoi toujours ramener les mêmes personnes au pouvoir ? Hier, Ceux qui ont volés et détournés sont aujourd’hui offert des grands postes de responsabilités. Que fait le reste des Congolais ?
- Peut-on continuer à faire la même chose et espérer les résultats différents ?
- A supposer que les élections étaient gagnées aujourd’hui. Doit-on s’attendre à un changement dans la gestion de la chose publique ?
Chers membres du gouvernement, nous vous prions humblement de répondre aux questions brulantes de la population.
Éric Kamba, Coordonnateur de l’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA)