FC MK : Le projet Papy Labila, entre ambition structurée et reconquête de l’élite
Vice-champion du Congo en 2025 après une remarquable campagne en Ligue 2, le FC MK vit une nouvelle dynamique depuis l’arrivée du sénateur Papy Labila à la tête du club en mai dernier.
Revenu en Ligue 1 avec humilité mais ambition, le club kinois veut capitaliser sur sa promotion pour s’installer durablement dans le haut niveau.
Sous la conduite de son nouveau président, le FC MK mise sur une réforme en profondeur de ses structures.
« Nous ne sommes pas venus pour faire de la figuration. Il est temps d’organiser le football comme une institution moderne », a déclaré Papy Labila, déterminé à repositionner le club comme un acteur crédible et professionnel du championnat national.
Un effectif renforcé, un équilibre à trouver
Pour mieux affronter les exigences de Illicocash Ligue 1, le club a enregistré l’arrivée de cinq nouvelles recrues cette semaine, qui devraient être disponibles dès la prochaine journée. Cette politique de renforcement progressif témoigne d’une approche prudente mais ciblée.
Si le début de saison a été marqué par quelques difficultés, le FC MK affiche une volonté de construire intelligemment, en misant sur la cohésion et l’adaptation progressive au rythme de l’élite. Les enseignements tirés de chaque match nourrissent un projet technique suivi de près par le staff.
Une académie en gestation, une vision à long terme
Bien que le club ne dispose pas encore d’une académie, le président Labila a inscrit ce chantier parmi ses priorités à moyen terme. L’ambition est claire : mettre en place une structure de formation durable, capable de produire des talents locaux et de renforcer l’identité du club.
Dans l’immédiat, la priorité reste le maintien, mais l’objectif affiché est plus large : asseoir une culture de rigueur, de responsabilité et d’autonomie autour du FC MK. Le club, double vainqueur de la Coupe du Congo, entend renouer avec son histoire, tout en écrivant un nouveau chapitre sous une gouvernance modernisée de Papy Labila Nkalim.
