C. KATHUNGU promeut les projets ambitieux du secteur culturel et artistique de la RDC à la Conférence Mondiale de l’UNESCO d’Abu Dhabi 2024

Catherine Kathungu Furaha, Ministre de la Culture art et Patrimoine de la République Démocratique du Congo, a pris part ce 13 février, à l’ouverture de la Conférence Mondiale de l’UNESCO sur l’éducation artistique et culturelle à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis.

Désignée par ses pairs, Ministres africains pour coprésider la Conférence Mondiale de l’UNESCO sur l’éducation artistique et culturelle, Catherine Kathungu Furaha, Ministre dela Culture, arts et Patrimoine de la RDC, a été élue à l’unanimité dans la composition du Bureau de la Conférence Mondiale de l’UNESCO.

Au cours de cette journée inaugurale marathon, les participants ont bénéficié des panels sur différents thématiques.

Pour sa part Catherine Kathungu Furaha a exposé sur le thème : « pour un apprentissage de qualité et pertinent tout au long de la vie à travers
la diversité culturelle en République Démocratique du Congo »

Dans son allocution, la Ministre Catherine de la Culture art et patrimoine a commencé par remercier les Émirats Arabes Unis qui accueillent l’évènement mondial sur l’éducation artistique et culturelle. Elle a également rendu un vibrant hommage à ses pairs africains pour le choix porté sur sa modeste personne.

« Je tiens, tout d’abord, à remercier les Emirats Arabes Unis qui accueillent ce grand évènement mondial sur l’éducation artistique et culturelle. Qu’il me soit également permis de présenter, à tous et à chacun, les salutations fraternelles du peuple congolais. Je tiens, une fois de plus, à remercier mes pair(e)s, les délégations permanentes des pays africains auprès de l’Unesco, qui ont fait l’honneur à la RDC et à ma modeste personne »

a t-elle dit en introduction.

Se référant du thème lui confié Catherine Kathungu Furaha a félicité et apprécier la cohérence des grands forums internationaux que l’UNESCO a organisés ces dernières années à savoir : Mondiacult à Mexico, le sommet de la transformation de l’éducation à Paris et New-York, le forum de la jeunesse et éducation culturelle à Changsha et Nanjing (Chine) et autres.

« Dans mon pays, nous suivons avec grand intérêt ces grandes réunions internationales de l’Unesco pour en concrétiser les conclusions dans le programme du Gouvernement qui définit la culture, les arts et le patrimoine comme fondement pour bâtir un Congo pacifié, stable, fort et prospère voulu par tous »

a fait savoir Catherine Katungu Furaha.

À entendre la Ministre de la Culture, éduquer les jeunes aux valeurs culturelles et artistiques trouve sa raison d’être dans la loi fondamentale de la République démocratique du Congo.

« L’apprentissage des jeunes est toujours scruté autour d’un programme des instituts d’enseignement artistique et culturelle et ce, depuis l’époque coloniale qui ont vu les premières écoles d’art créées dont l’Académie des beaux-arts, l’Institut National des Arts, l’Institut supérieur des arts et métiers, l’Institut National des bâtiments et travaux publics et aujourd’hui le centre régional d’art de Kinshasa qui constitue le prolongement de cette politique de l’Etat congolais dont le défi demeure le renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques »

a-t-elle indiqué.

C. Kathungu a mis un accent sur la reconnaissance de la Rumba congolaise comme Patrimoine culturel immatériel universel de l’UNESCO étant donné que la Rumba contribue indéniablement à la culture musicale mais aussi aux valeurs panafricaines et à la mémoire collective de l’humanité.

« Cette reconnaissance fait de ce patrimoine musical un pool d’emploi et d’opportunités entrepreneuriales au bénéfice de l’industrie musicale et créative. C’est ici l’occasion pour l’Etat congolais de noter que le centre régional d’arts de Kinshasa constituera un conservatoire où la Rumba Congolaise sera enseignée aux générations présentes et futures. Cependant, pour rendre effectif les projets éducatifs conformes au forum de ce jour, mon pays a des objectifs ambitieux réalisables à court et à long termes. Il s’agit, par exemple, de rénover les outils de formation en les adaptant aux technologies modernes, de renforcer les capacités des ressources humaines aux standards internationaux que requiert l’appui de l’UNESCO en matière de politique culturelle »

a t-elle plaidé.

Catherine Katungu Furaha a terminé son adresse en formulant les vœux de voir l’UNESCO accompagner et soutenir ses Etats membres dans l’élaboration des programmes éducatifs valorisant les lieux de mémoires et d’histoire, les industries culturelles et créatives, les droits d’auteurs et droits voisins qui fondent la sécurité sociale des artistes comme priorité de l’apprentissage continue de la jeunesse.

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La présence de Catherine Kathungu Furaha à ces assises générera sans nul doute plusieurs opportunités à saisir au bénéfice du développement du secteur culturel congolais.

Dans la délégation congolaise, nous notons la présence du Professeur Cyrille Musila, Délégué Permanent Adjoint de la RDC auprès de l’UNESCO, de Monsieur Gratia Kalungero qui y participe dans la catégorie des experts, ainsi que du Directeur Général de CCN (Comité Consultatif National), Professeur Joël Ipara Motema qui, ce dernier annonce que l’UNESCO a accepté d’inscrire au biennium 2024-2025 un appui financier et technique pour la protection du patrimoine culturel subaquatique.

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