Élections des gouverneurs : le Manager Serge Entikum Anza et son projet « ambitieux » de 4,6 milliards $ pour la modernisation de la Ville de Kinshasa

Candidat au poste de Gouverneur pour la ville province de Kinshasa, Serge Entikum Anza a, au cours de son passage à l’émission le débat spécial élections du gouverneur de Kinshasa sur les antennes de Top Congo FM, expliqué le bien fondé de sa candidature.

Serge Entikum Anza entrepreneurs de son état, dit avoir diagnostiqué depuis un longue moment les problèmes qui dérangent la ville de Kinshasa.

« Nous avons cette volonté de voir cette ville de Kinshasa changer.
Ce n’est pas un projet qui date d’aujourd’hui. La volonté qu’a le vice-gouverneur ( mon colistier) et celle que j’ai, en tant que gouverneur, nous a rapproché et a permis qu’aujourd’hui, nous prenions le temps d’évaluer le problème de la ville de Kinshasa, d’y réfléchir en tant qu’intellectuel et de trouver des solutions »

a-t-il indiqué.

Serge Entikum Anza, dit venir apporter son savoir faire de manager et de propriétaire d’entreprise à la tête de la Ville de Kinshasa.

« Nous y sommes allés sur base des principes. Nous avons mis en place des stratégies et des réformes qui vont nous permettre d’améliorer les conditions de vie des Kinois »

souligne-t-il.

Maximiser les recettes pour la ville

Le Manager Serge Entikum Anza, est porteur d’un projet quinquennal estimé à 4,6 milliards de dollars sur 5 ans, approximativement une enveloppe annuelle de 800 millions de dollars américains.

« C’est un projet ambitieux. Avec la volonté et les réformes que nous allons mettre en place, nous sommes convaincus d’y arriver et de satisfaire au desiderata de la population Kinoise »

explique-t-il.

Avec son projet, Serge Entikum Anza va faire des réformes dans les différentes régies qui existent déjà à ce jour, entre autres la DGRK ( Direction Générale des Recettes de Kinshasa ), la DGPEK ( Direction Générale de la Publicité Extérieure de Kinshasa) et d’autres services.

« Aujourd’hui, la DGRK est autour de 32 millions de dollars de recettes l’an. Dans le projet que nous avons mis en place, nous allons sur un bond allant de deux à trois fois ce que la DGRK fait aujourd’hui, en mettant en place bien-sûr des réformes qui vont accompagner ce programme »

précise Serge Entikum

Ce manager prévoit également dans son projet de revoir certains édits sur l’impôt foncier et l’impôt sur les revenus locatifs.

« Aujourd’hui, on n’arrive pas à capter exactement ce que Kinshasa produit comme impôt sur les revenus locatifs, ce qui est un des gros soucis que nous avons à Kinshasa. Et ça ne nous permet pas d’avancer vers des projets d’investissement alors que Kinshasa est entièrement fiscale au niveau des recettes. Nous pensons qu’avec les réformes fiscales, nous pouvons avancer et obtenir les moyens de notre politique »

a t-il étayé.

Serge Entikum Anza soulevé le fait que « les entreprises immobilières qui construisent à Kinshasa paient l’impôt sur les bénéfices et non l’impôt sur les revenus locatifs, ce qui est un manque à gagner pour la ville de Kinshasa. Or, du moment qu’il y a déjà un contrat entre un locateur et un bailleur, automatiquement Kinshasa doit ponctionner l’impôt parce que l’impôt est un devoir, une obligation ».

Lire aussi  Crise au sein de l'ACP : Les transhumants du PPRD expiés, Papy Epiana retourne sa veste contre Gentiny Ngobila en se déboutant (Analyse)

Tripler les recettes de la DGPEK

Tripler le chiffre d’affaires de la direction générale de publicité extérieure de Kinshasa, est aussi le cheval de bataille Serge Entikum Anza.

« Tripler les chiffres de la DGPEK. Aller au moins autour de 2,5 millions comme chiffre d’affaire mensuelle alors que maintenant c’est autour de 800 mille dollars américains perçus chaque mois »

s’engage t-il.

Ce candidat gouverneur, une fois à la tête de la ville de Kinshasa va scinder la DGPEK en 4 zones géographiques, dont une direction à Tshangu, une à Lukunga, une autre à Funa et la dernière à Mont Amba.

Pour arriver à la tête de la ville de Kinshasa Serge Entikum Anza devra d’abord batailler face aux candidats gouverneurs de certains blocs politiques lors de l’élection prévue au 29 avril prochain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *