Présidentielle 2023 : après le dos à dos du dernier cadre de concertation, les candidats imposent leur jeu

Sur les 26 candidats ayant pris part, représentés ou présents, lundi 13 novembre courant au cadre de concertation organisé par la CENI, dont quelques uns, soit près d’une dizaine, ne s’accordent pas sur les chiffres avancés par la Centrale électorale sur le nombre des électeurs. Suite à cela, ils n’ont pas signé le code de bonne conduite présenté par la CENI.

En effet, les violons ne s’accordent pas toujours entre la Centrale électorale et certains candidats à la présidentielle de 2023.

Ces derniers estiment que la CENI n’est pas transparente dans la manière d’organiser les prochains scrutins ce, en s’appuyant sur les chiffres livrés par celle-ci sur le nombre total des électeurs dans l’ensemble du territoire national, estimant que la centrale électorale a délibérément violé la Constitution et la loi électorale.

Selon eux, la liste des électeurs devrait être publiée par centre de vote, avec indication du bureau de vote, en se référant à l’article 8 de la Loi électorale, chose non faite par la CENI, conduisant à une irrégularité dans le processus électoral.

Pour ce faire, ils exigent un nouveau cadre de concertation dans 24 heures, à compter à partir du jeudi 16 novembre 2023, date à laquelle cette déclaration est faite.

Dans ce manifeste, 9 candidats envisagent de prendre leur responsabilité devant Dieu, la nation et l’histoire, au cas où la centrale électorale n’accède pas à leur demande.

Shukrani MBILI

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