RDC : les regrets profonds de Colette Tshomba suite au rejet de requêtes des invalidés par la Cour constitutionnelle

La Cour Constitutionnelle a rejeté ce jeudi 8 février au cours d’une audience publique les requêtes de candidats Députés Nationaux dont les élections ont été invalidées par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour fraude, corruption et bourrage d’urnes.
Collette Tshomba l’une de candidate dont les suffrages avaient été annulés par la CENI, a appris avec stupéfaction la décision de la Cour Constitutionnelle.
L’ancienne rapporteur adjoint de l’Assemblée Nationale a accepter de s’incliner devant cette décision dont elle ne partage , ni les motivations, ni le bien fondé et encore moins le simple bon sens.
« Je viens de prendre connaissance avec stupéfaction de la décision rendue ce jour par la Cour Constitutionnelle siégeant en tant que juge électoral. Femme de conviction et respectueuse de l’Etat de droit, je ne peux que m’incliner devant cette décision dont je ne partage, ni les motivations, ni le bien fondé et encore moins le simple bon sens »
a écrit Collette Tshomba sur son compte X.
Cest un cri de détresse qu’exprime Colette visiblement innocente face à ces accusations de fraude.
« La Cour Constitutionnelle peut avoir interprété la loi, mais elle n’a pas rendu justice, or je crois fermement que la justice est ce qui élève une nation.
s’indigne t-elle.
DIEU est omniscient »
Les scrutins exprimés en faveur de Colette Tshomba lors des élections législatives du 20 décembre 2023 à la circonscription électorale de Kinshasa Funa ont été annulés par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour fraude .
Réagissant aux allégations de la CENI, Collette Tshomba avait décliné sa responsabilité, s’estimant être victime d’une manipulation
« Tout ceci est le résultat d’une grossière manipulation, mais je garde ma dignité. Je fais la politique pure et dure, et je n’ai pas besoin de me rabaisser pour obtenir des voix »
avait-elle déclaré.
La décision de la centrale électorale était rendue publique le 5 janvier, elle faisait suite au communiqué de presse de la CENI du 23 décembre dernier, visant à mettre en place une commission d’enquête à la suite de la perturbation du déroulement des scrutins combinés du mercredi 20 décembre dernier