Réduction de décès maternels et néonatals : cri d’alarme en faveur des femmes unipares et nullipares en danger, stigmatisées au Kasaï
En RDC, la maternité est d’office gratuite depuis le 5 septembre 2023, par l’initiative du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo soucié du nombre elevé des cas de décès maternels et néonatals à cause de manque de finances ne permettant pas aux femme d’accoucher dans les bonnes conditions réunies.
Avec ce programme qui a débuté dans la ville de Kinshasa et qui s’est élargi dans le maximum des provinces de la République Démocratique du Congo, la Maternité Gratuite semble ne pas être une protection idéale contre les décès maternels.
Il est constaté que les femmes pluripares ou multipares sont permanemment exposées au danger de l’accouchement. La plupart sont condamnées par la communauté à mettre au monde plusieurs fois sans forcément le vouloir.
Lors de la clôture du Forum des Femmes Leaders, qui avait pour thème : « les femmes leaders s’engagent pour accelerer les progrès en faveur de la réduction des décès maternels et neonatals évitables pour le développement durable et équitable de la rdc », la Directrice de l’ONG Femme Main Dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), Madame Nathalie Kambala a lancé un cri d’alarme en faveur des femmes unipares et nullipares stigmatisées au Kasaï par la communauté qui trouve qu’avoir plusieurs enfants est un luxe.
Dans la vidéos ci-dessous, Nathalie Kambala a proposé dans son intervention que plusieurs plaidoyers soient multipliés pour obtenir une loi limitant les naissances afin d’épargner les femmes aux risques de la maternités.
Selon les statistiques livrées par le Ministre de la Santé publique, Hygiène et prévention, Roger Kamba en Septembre dernier, « la RDC enregistre toutes les heures plus de 4 cas de décès liés à la grossesse et à l’accouchement.
Ce taux elevé de mortalité maternelle est dû aux hémorragies, aux infections, aux avortements à risque, à l’hypertension artérielle et à la dystocie.
Au-delà des pratiques de planification familiale, la RDC pourrait penser à obtenir une restriction sur le nombre d’enfants dans chaque famille question d’épargner les femmes et les enfants aux risques de décès maternels et néonatals.
Certes, le recours à la limitation de nombre des naissances est beaucoup plus opté pour des raisons de surpeuplement, le cas de la Chine qui en 2021 a imposé « trois enfants pour tous ».