Legislatives nationales en RDC: « les leçons tirées » d’Éric Kamba

Après les élections générales de 2006, 2011 et 2018, la République Démocratique du Congo a eu à organiser en décembre 2023 ses quatrièmes élections générales, à savoir la Présidentielle, les Législatives nationales et provinciales. Les élections communales étaient aussi organisées dans les villes.

Le souhait de tout Congolais était de voir ces élections être démocratiques, inclusives, libres, transparentes et crédibles.

La candidature d’Éric Kamba à la députation nationale dans la circonscription électorale de la Funa a été retenue et confirmée par la CENI.

Pour Eric Kamba, l’on ne peut pas aller aux élections sans motivations profondes. A cœur plein de joie, cet homme aux convictions bien ancrées avec un souci constant de la rigueur dans le travail, de la justice, et du respect de soi dévoile ici les raisons qui l’ont poussée à candidater aux législatives nationales/députation à Kinshasa, et les leçons tirées de son expérience de la campagne électorale.

Ceci est important à savoir dans la mesure où ses motivations profondes ont constitué le socle de sa campagne, en commençant par l’élaboration de son discours et la stratégie de toute sa campagne.

Eric Kamba est parti du constat de voir que soixante-trois ans après l’accession du Congo à l’indépendance, l’Etat congolais paraît toujours avoir des problèmes pour répondre aux attentes de la population en termes de bien-être. Ici, la question à se poser est bien de savoir ce qui convient d’être fait pour conscientiser ‘ l’élite’ politique sur la nécessité de donner priorité au développement humain ?

Les problèmes de son pays l’intéressent énormément. Il a un grand souci, celui de voir la RDC rejoindre le cercle des nations prospères, stables et respectées dans le concert des nations.

En participant à ces élections, il a pensé amener son savoir-faire au développement du pays.

Le choix de la circonscription de la Funa a été dicte par le souci de venir en aide à sa communauté.

La circonscription électorale de Funa est l’une de quatre circonscriptions électorales de la ville province de Kinshasa. Elle va 12 députés nationaux (937 272 enrôlés) en 2023 contre 12 (903 919 enrôlés) en 2018, 11 (728 529 enrôlés) en 2011 et 13 en 2006 pour Funa (702 023 enrôlés).

Sur les 4 processus électoraux antérieurs, l’on constate que, d’un processus à l’autre, le corps électoral est en train d’augmenter dans Funa pendant que le nombre de sièges y oscille entre 11 et 13 (11, 13).

Autrement, le nombre d’électeurs augmente pour quasiment le même nombre de sièges. Les communes qui forment la circomscription de Funa sont Bandalungwa, Bumbu, Kalamu, Kasa-vubu, Makala, Ngiri-ngiri et Selembao

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Au regard des données sus indiquées, il va sans dire que la lutte devrait être âpre. reconnait le candidat Eric Kamba. Et la victoire ne pouvait pas donc être acquise d’avance.

Pour gagner, il fallait non seulement des ressources intellectuelles, matérielles et financières, mais aussi l’élaboration des stratégies adaptées pour séduire, se faire accepter et capter ainsi les suffrages de l’électorat.

C’est ainsi que le Candidat aux législatives nationales, Eric Kamba a dû faire montre de son profil gagnant pour sortir victorieux de ces joutes électorales. Il a dû exploiter au maximum les atouts dont il dispose pour créer la différence avec les concurrents et les adversaires afin d’optimiser le nombre de suffrages.

C’est en raison donc de ses valeurs intrinsèques et de l’utilité sociale qu’il a pu se faire connaître, se vendre et se faire accepter parmi plusieurs électeurs et, in fine, enclencher un phénomène d’adhésion à sa candidature.

Eric Kamba avait mis en œuvre une stratégie électorale adéquate et efficace qui allie idées, techniques et moyens appropriés. Ce qui atteste sa connaissance du milieu.

Ayant compris les mathématiques électoraux du mode de scrutin proportionnel mis en place, qui demandait nécessairement de figurer sur une liste d’un parti ou d’un regroupement politique en vue de maximiser le capital de sympathie naturelle autour de soi, Eric Kamba rejoindra donc le parti politique Union fait la force (UFF) de l’honorable Constantin Mbengele Thamuk , L’UFF fait partie du regroupement politique Alliance et Action pour l’Etat de Droit (AE).

L’UFF vise à créer une société plus juste, équitable et durable ou chaque individu a la possibilité de s’épanouir et de contribuer au bien -être collectif. Eric Kamba est d’accord avec le président de l’UFF Constantin Mbengele sur ce point. Tous deux reconnaissent que la participation citoyenne est essentielle pour une gouvernance démocratique et transparente. Les deux leaders soutiennent la vision du président de la République, Felix Antoine Tshisekedi.

Comme l’on ne peut pas postuler pour les élections dans un milieu que l’on ne connaît pas particulièrement, il était de bon aloi d’avoir au préalable la monographie de la circonscription électorale dans laquelle on doit se présenter.

C’est ainsi qu’Éric Kamba s’était fait pénétrer et connaissait parfaitement des problèmes majeurs qui se posent dans toute la circonscription de la Funa.
Il a dû élaborer un discours adapté, son message de changement était porteur d’espoir et présentait une ébauche des solutions ; il avait un discours mobilisant et conscientisant l’ensemble de la communauté pour le développement de la Funa.

Il avait dû mettre sur pied un bureau de campagne comprenant des personnes de confiance, dévouées, dynamiques, intelligentes et dotées d’un esprit de créativité.

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Il avait 7 équipes dont une équipe par commune composées des travailleurs rémunérés et bénéficiaires d’une collation et il avait aussi des bénévoles. Chaque équipe avait des membres du bureau de direction de la campagne qui prenaient des contacts utiles et se déployer dans la circonscription.

Chaque bureau de campagne avait la mission de s’attirer la sympathie et le service des militants et des bénévoles, utiles pour l’affichage des messages, presse, faire de la porte à porte et de la bouche à oreille et parler de la candidature, distribuer les dépliants et autres documents.

Eric Kamba avait en outre des comités de soutien dans chaque commune qui étaient mis en place par le bureau de direction de campagne, ceux-ci étaient composés de jeunes garçons et jeunes filles dynamiques et avaient pour tâche de préparer l’accueil du candidat aux lieux de meetings et présenter une image agréable du candidat.

Son bureau de direction de campagne avait dressé une liste des personnes qui ont une quelconque ascendance sur le public électeur dans toute la circonscription et sur lesquelles il faut s’appuyer.

Il s’agit notamment des chefs d’associations, chefs coutumiers, chefs religieux, sages écoutés, groupes de jeunes, associations de femmes.

Le candidat Eric Kamba avait pris soins de s’entretenir personnellement, avec chacune de ces personnalités pour leur expliquer le sens et le motif de son engagement politique et leur demander de le soutenir en publiant un mot d’ordre ou en faisant une déclaration en sa faveur.
Toutes ces personnalités avaient répondu positivement à sa demande.

Avec ce capital humain comme ressource, Eric Kamba, pensait qu’une fois élu, il se devrait d’accomplir fidèlement son devoir de représentant du peuple et promettait de rester toujours aux côtés de sa base de la Funa et être accessible à toute la population Congolaise.

Il a développé un grand nombre des initiatives qui mettent en exergue le bien-être de la population. Il tient à amener le changement tant attendu au pays, et faire de la diplomatie parlementaire, son cheval de bataille.

Le mercredi 20 décembre, était le jour du vote en République démocratique du Congo. A l’exception de certaines zones du Nord -Kivu et du Sud -Kivu qui ne pouvaient pas prendre part au vote, en raison du conflit dans l’Est du pays entre les forces gouvernementales et le  Mouvement du 23 mars (M23) appuyé par l’armée rwandaise.

Alors que toutes les équipes et les volontaires du candidat Kamba étaient présents dans tous les centres de la circonscription de la Funa, certains centres de vote n’avaient toujours pas ouvert les bureaux à temps. Soulignons, que les irrégularités par la CENI étaient déjà constatées, en partant du fichier électoral et aujourd’hui celle de vote qui s’est vu prolongée pendant plusieurs jours doivent être expliquées.

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La CENI est accusée d’avoir fausse les résultats du scrutin législatif, Les résultats proclames ne reflètent pas les intentions des votants. Le candidat Eric Kamba qui domine les intentions de vote grâce aux actions concrètes qu’il menait sur terrain s’était place en tête dans beaucoup des centres, selon les procès-verbaux des centres des communes de Makala, Selembao et Bumbu.

La CENI a reconnu ses défaillances en invalidant des votes pour 82 candidats dont quatre ministres du gouvernement central et des gouverneurs provinciaux pour fraude, détention illégale des machines de votes, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux.

Cette décision de la CENI a suscité des interrogations dans l’opinion nationale et internationale qui invite l’organe électoral à apporter des éclairages sur le fait que seules les législatives aient été corrompues et pas la présidentielle dans une élection combinée sur un seul bulletin de vote.

Les voies se sont élevées pour contester et demander l’annulation pure et simple de tout le scrutin La Cour constitutionnelle quant à elle avait confirmé les résultats provisoires qui ont donné à Félix Tshisekedi vainqueur avec 73% des voix, faisant de lui le Président de la République pour le second mandat.

Les résultats des législatives nationales publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le dimanche 14 janvier 2023 à 1h du matin, ont été rejetés d’une part par l’opinion publique congolaise et d’autre part par plusieurs candidats réellement élus, mais n’ayant pas entendu leurs noms pendant la proclamation.

Alors qu’il avait félicité le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Candidat Député n° 375, Éric Kamba avait noté les irrégularités pendant le déroulement des élections.

C’est ainsi que les résultats des législatives nationales du 20 décembre dernier surprennent beaucoup. Ces résultats reprennent comme gagnants, les mêmes personnes qui n’ont pas des bilans à défendre dans leurs circonscriptions respectives.

Comment peut-on continuer avec les mêmes personnes et espérer des résultats différents ?

N’y a-t-il pas dans ce pays des nouvelles ressources, en termes des capacités humaines ? s’interroge Mr. Eric Kamba
Il appelle donc le président Félix Tshisekedi à récompenser les candidats à la députation , victimes des irrégularités de la CENI

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